16 janvier 2007
La constance
Photo de Marie Hochhaus
Le chat m'observe, me traverse.
C'est le feutre, la lueur havane qui ne s'éteint pas, son regard.
Jamais l'animal ne se détourne.
Il est présent dans l'intelligence de l'immobilité, et attend, me dispense le vert dilué de son iris.
Elle est là son essence.
Dans la discrétion d'une fausse absence, présence dérobée qui apaise et inquiète.
C'est la nuit qui gobe les dernières respirations du soir : j'avale le sommeil par tranches.
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