Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

. Brumes de l'interstice volontaire

16 janvier 2007

La constance

Photo de Marie Hochhaus

 the_sound_of_spring_by_wordsforsnow

Le chat m'observe, me traverse.

 

C'est le feutre, la lueur havane qui ne s'éteint pas, son regard.
Jamais l'animal ne se détourne.
Il est présent dans l'intelligence de l'immobilité, et attend, me dispense le vert dilué de son iris.

Elle est là son essence.
Dans la discrétion d'une fausse absence, présence dérobée qui apaise et inquiète.


C'est la nuit qui gobe les dernières respirations du soir : j'avale le sommeil par tranches.


Publicité
2 octobre 2006

Certains fragments heurtent par saccades

Parfois il suffit d'une parenthèse ouverte, imparfaite et bancale.
Et nul besoin de la refermer un jour.


16 août 2006

En souvenir des automnes.

011

Et au parfum des pluies lentes.
Nous formons des cercles concentriques qui percutent les échos.

Si loin.
Près d'une ligne distendue. Parallèle.

28 juillet 2006

Une approche, peut-être

Migrate_in_Dream_by_liquidkid1

La vie. Elle est si loin, elle est si proche. Elle est en nous comme la figure dans la pierre de taille. il faut les coups du sculpteur pour l'extraire. Il faut la brutalité radieuse d'un amour ou d'une petite mort, assoupie quelque part dans les plis du sang. La beauté suspendue dans le grain de l'air heurte un jour la beauté qui rêve au-dedans de nous, et c'en est fini, et tout commence : plus rien ne nous sépare de rien. tout est comme au premier matin du monde : donné. Répandu dans les nerfs comme dans les blés. Relevant de la seule appartenance à la terre douce et ombrageuse. Oui, l'âme, s'il y a quelque matière de la sorte, est ce remords du sculpteur, cette rognure du marbre que les ciseaux font jaillir dans le ciel, afin qu'un visage advienne, afin que les pierres parlent, marchent, en appellent à la clémence des hivers.

L'homme du désastre, Ch. Bobin

26 juillet 2006

Le jour désaxé

A l'envers, à l'endroit, à l'envers, à l'endroit
should_i_commit_suicide_by_baristoktamis

Autour des amandiers fleurissent les mondes en sourdine.
No pasaran, sous les fourches caudines...

Il faudra encore des avancées profondes. Je réapprivoise le reste, en attendant.
Persistent les mémoires de la craie sur le goudron. Si présentes.

Sourires passants, aux intersections.

Publicité
18 juillet 2006

Expansion d'un vacarme.

DSCF44510

      L'amertume du temps a entâché les murs.

Ici, la floraison du silence a pris possession des gestes jusqu'à épuisement. Et alors même qu'une immobilité assassine creuse les sillons des soleils noirs, un ailleurs s'étire déjà au loin.

                     Reste l'attente d'une implosion.

21 juin 2006

La distance affranchie, en points de suspension.

3a

... à l'émerveillé.

                                   La pluie nous anime.
                                                 Ensemble.

Publicité
. Brumes de l'interstice volontaire
Publicité
Archives
Publicité